Camaret rend hommage aux victimes du terrorisme islamiste

Camaret rend hommage aux victimes du terrorisme islamiste

Un demi-millier de Camarétois ont rendu hommage aux victimes des attentats islamistes

Une foule impressionnante, compacte et recueillie d’un demi-millier de personnes, dont le Conseil municipal au grand complet, s’est réunie le 16 novembre devant le parvis de l’Hôtel de Ville de Camaret pour rendre un dernier hommage aux victimes des attentats islamistes du 13 novembre à Paris.

Le maire a d’abord déposé une gerbe au nom de la municipalité, puis il a lu un sobre mot d’accueil appelant, « face à la barbarie, à la réponse d’une nation civilisée, c’est-à-dire calme, digne  et recueillie » (lire ci-dessous). La foule de Camarétois, parmi laquelle de très nombreux enfants de tous âges venus en famille, s’est ensuite figée devant la chapelle ardente improvisée, face au drapeau français endeuillé, dans une longue et émouvante minute de silence suivie d’une prière prononcée par le curé de la paroisse, le père Pascal M’Bamba, qui avait tenu à être présent lui aussi.

La foule (qui aurait été certainement encore plus importante si la presse locale avait annoncé ce rassemblement comme elle l’a fait pour d’autres communes voisines…) s’est ensuite difficilement séparée, le cœur lourd, après avoir repris en chœur l’hymne de notre patrie.

Mot d’accueil du Maire

Chers administrés,

Merci d’avoir répondu nombreux à notre invitation. Merci aux Conseillers municipaux d’être là.  Merci aussi au père Pascal M’Bamba de s’être joint à nous.

Nous avons été frappés par les attentats les plus meurtriers sur notre sol depuis la Seconde Guerre Mondiale. Nous sommes donc réunis pour un hommage aux victimes du terrorisme islamiste, pour penser aux morts et aux blessés, et pour nous associer à la douleur de leurs familles et de leurs proches.

Nos compatriotes parisiens ont été victimes d’une haine parfaitement identifiée, la haine de la France. Mais, face à cette barbarie, notre première réponse doit être celle d’une nation civilisée, c’est-à-dire calme, digne et recueillie. Ensuite viendra le temps des remises en question. Pour l’heure, place à la prière et au recueillement.

Nous allons tout d’abord déposer une gerbe au nom du Conseil municipal tout entier, puis vous pourrez déposer des fleurs et des bougies au pied du drapeau national. Puis le père Pascal prononcera une prière et nous clôturerons cet hommage par la Marseillaise.

Philippe de Beauregard
Maire de Camaret-sur-Aygues