Dévoilement d'une plaque en hommage à Michel Maerten 12-05-2024

Dévoilement d'une plaque en hommage à Michel Maerten 12-05-2024

Hommage au Général Michel Maerten décédé le 12 juillet 2022, à l'occasion du dévoilement d'une plaque commémorative en son honneur sur la place Travaco Siccomario ce dimanche matin.
 
Michel Maerten a créé en 2005 le Comité de Jumelage Italien sous le mandat de Paul Durieu et il était le rédacteur et le photographe du magazine municipal « La Voix du Ravelin ». Élu engagé en faveur de l'amitié franco-italienne, toutes les personnes qui l'ont connu se souviendront de sa gentillesse et de son sourire de chaque instant.
 
Monsieur le Maire Philippe de Beauregard, Monsieur Paul Durieu, maire de Camaret de 1983 à 2008, et Mesdames et Messieurs les représentants de la Comune di Travacò Siccomario et des comités de jumelage, étaient bien évidemment présents pour rendre hommage à Michel Maerten, en présence d'une délégation de Travaco qui est restée plusieurs jours sur Camaret. Madame Maerten, très émue et entourée de sa famille, a remercié le Comité de Jumelage d'avoir proposé cet hommage à son mari.
 
Discours de Michel Paialunga, président du Comité de Jumelage Italien :
 
« Bonjour à tous,
 
Si nous sommes ici aujourd'hui, sur cette place si spéciale pour nous, qui porte le nom de Travaco, symbole tangible de notre amitié qui s'est développée au fil du temps et de notre jumelage consolidé, nous le devons non seulement à Lia Zanoli, dont on se souvient par la plaque apposée ici, mais aussi à Monsieur Maerten, le premier et inoubliable président du Comité de jumelage de Camaret.
 
Aujourd'hui, à la veille de nos vingt ans de partenariat d'amitié, qui fêtera son anniversaire en 2025, je ne peux manquer de rappeler l'importance de la personne en tant que telle et le rôle joué par Monsieur Maerten dans la promotion et la stimulation de notre jumelage. Je ne peux que me réjouir qu'aujourd'hui tous les citoyens présents, qu'ils soient de Camaret ou de Travacò, s'en souviennent et qu'une plaque soit apposée à sa mémoire, car son travail a été constant, significatif et important, pour faire grandir et mûrir notre Jumelage.
 
Ceux qui se trouvent à travailler dans les premières étapes d'un voyage doivent nécessairement vivre avec les difficultés initiales liées à l'approche de nouvelles personnes, d'une nouvelle réalité, différente de la leur, de nouvelles coutumes et traditions, de sensibilités différentes, mais Monsieur Maerten s'est toujours montré à la hauteur de sa tâche, faisant preuve à chaque occasion de rencontre, d'empathie, de cordialité, de partage profond de l'esprit qui anime le jumelage entre les différentes communautés, mais si égales dans le désir de partager les "plaisirs" de la vie et de vivre de premiere main le plaisir d'apprendre à se connaître. Je crois fermement que ceux qui s'approchent du jumelage, c'était hier, c'est aujourd'hui et, je l'espère, ce sera le cas à l'avenir, doivent posséder une curiosité innée et positive dans la connaissance de l'autre, ainsi qu'une saine petite part d'insouciance, pour affronter et surmonter les petits préjugés qu'il faut affronter, au moins au début.
 
Ce fut un honneur, mais aussi un grand plaisir, d'avoir eu l'occasion de rencontrer Monsieur Maerten, qui a su, en tant que premier président du Comité de Jumelage, tracer le chemin et donner une impulsion vitale à notre amitié de vingt ans. Le travail de M. Maerten, ainsi que celui de Lia Zanoli, a été possible - et je pense qu'il est juste de le rappeler maintenant - grâce à toutes les municipalités de Camaret et de Travacò qui se sont succédées au fil du temps, dirigées par les maires M. Durieu, Mme Thibaut, M. de Beauregard, Sandro Boiocchi, Ermanno Bonazzi et Domizia Clensi, qui ont soutenu par le passé comme aujourd'hui les deux comités de jumelage dans leur activité.
Près de vingt ans plus tard, de même que Camaret est devenu une partie de notre maison et, pour vous Camarétois, j'espère que Travacò est devenu une partie de votre "maison", honorons ensemble la mémoire de notre ami et, permettez-moi de le dire, citoyen ordinaire, Monsieur Maerten.
 
Merci à tous de votre attention. »